Liszt Ferenc magyarul

Ferenc Liszt  
(1811-1886)  

 

Ferenc Liszt est né en 1811 comme le fils de Ádám Liszt - d'origine hongroise - et de Mária Anna Láger - d'origine autrichienne - à Doborján (Raiding, actuellement en Autriche) où son père était en service sur la propriété de la famille Eszterházy. Les parents ils ont prêté une grande attention à l'éducation du petit Franz. Les premières leçons de piano, il les a reçues de son père qui jouait à plusieurs instruments et il était violoncelliste dans un orchestre de Kismarton.

Le garçon talentueux lors de ses concerts à Sopron et à Pozsony n'avait même pas 10 ans, mais il s'est présenté avec fermeté devant le public qu'il émerveillait autant avec son jeu que les grands seigneurs hongrois lui ont offert des bourses pour continuer ses études musicales.

En 1822, avec son père ils sont allés à Vienne où il faisait ses études chez Carl Czerny et Antonio Salieri. En ce qui concerne son évolution musicale, il était à bonne école chez ses maîtres. L'enfant habitué à paraître sur scène donnait des concerts à Vienne aussi.

Il a débuté sur les planches de Pest en mai 1823. En automne, il continuait ses études par voie privée dans le Conservatoire parisien de Luigi Cherubini où entre autres, Fernando Paër a enseigné de la composition au jeune Liszt.

La vie intellectuelle fourmillante de Paris, "la ville des lumières", a exercé une grande influence sur tous les artistes. L'élite intellectuelle et artistique de la capitale française a influencé décisivement sa vie et son développement. Il jouait dans plusieurs pays européens et il coupait le souffle au public avec sa virtuosité.

Après la mort de son père en 1827, sa mère aussi a déménagé à Paris. A la même époque, le jeune homme talentueux donnait des cours de piano à des enfants aristocrates et il lisait énormément. Son premier oeuvre relatif à la Hongrie est né : il a composé des variations sur la base des mélodies de la danse de recrutement de János Bihari et László Fáy. Les personnages de distinction de cette époque (Fryderyk Chopin, Niccolo Paganini, Hector Berlioz, Félix Mendelssohn-Bartholdy) ont agi sur son développement artistique.

Sa vie privée était aussi en train de se transformer. Ils ont déménagé avec Marie D'Agoult en Suisse et ils ont eu trois enfants. Liszt à cause de ses tournées il était souvent loin de sa famille. Ses concerts bien réussis lui ont apporté de nouvelles reconnaissances de Paris à Vienne et de Milan à Pest.

Un bel exemple de sa révélation humanitaire est la visite à Doborján où il a aidé la construction de l'orgue en donnant de secours à l'église et même aux pauvres. Au cours de sa carrière il donnait des concerts à plusieurs reprises au bénéfice des inondés de Budapest ou de la création de l'École Nationale de Musique.

Dans l'intérim il s'est même présenté comme chef d'orchestre. La période de vie mouvementé a été remplacée par une période de chef d'orchestre à Weimar. A cette époque-là il pouvait mettre plus de temps à la composition et son amitié avec Richard Wagner l'a profondément influencé.

Entre temps, il a fait connaissance avec la princesse Sayn-Wittgenstein. Leur relation s'est approfondie et il a suivi la femme à Rome où il passait son temps en majeure partie à écrire des chants religieux (des oratoires par exemple). Après la réception de plusieurs ordres mineurs de l'Église catholique romaine il a déménagé au Vatican ; il s'échinait à réformer le chant religieux. Un de ses ouvres importants composé pendant cette période, La Légende de Sainte - Élizabeth de Hongrie qu'il a dirigé lui-même à Pest où ses liens hongrois ont repris.

Sur la proposition du grand-duc Charles Alexandre il est retourné à Weimar et à partir il voyageait beaucoup entre Rome, Weimar et Pest. Lors d'un de ses voyages il s'est enrhumé et il est mort de pneumonie.

Danse macabre

Les compositeurs créent souvent des chefs-d'ouvre en s'inspirant des ouvres ou des héros littéraires ce qui reflète clairement la relation de la musique et de la littérature. On peut remarquer la même interaction entre les beaux-arts et la musique. Un bel exemple à cette dernière est l'ouvre de Liszt, la Danse macabre. Comme source d'inspiration on peut mentionner la gravure sur bois de Holbein intitulée Danse macabre de la première moitié du XVIe siècle ou la fresque de Orcagna du XIVe siècle ayant comme titre Le triomphe de la mort.

Le message fondamental des ouvres : personne n'échappe à la mort, devant elle tout le monde est égal sans distinction de statut social, d'appartenance religieuse. Liszt a composé des variations à la mélodie grégorienne Dies irae qui servait pour leitmotiv à la Danse macabre. Cette partie de piano bien difficile joue un rôle primordial tout au long de l'ouvre. Les premiers canevas de l'ouvre plusieurs fois remaniés datent de 1838. Par contre, l'ouvre n'a été représenté qu'en 1865 à La Haye dont la partie de piano a été jouée par le pianiste allemand, Hans Bülow.

Traduction: Emőke Szász

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